Dans le précédent bulletin municipal (décembre 2015) nous avons informé du danger que représente ces chenilles.
Durant le mois d'avril elles font leurs processions. À la queue leu leu elles descendent de l'arbre et visitent l'entourage puis retournent dans le nid. Un beau matin elles partent à l'aventure parcourent plusieurs centaines de mètres puis s'enfouissent dans la terre meuble. Cette vie souterraine peut durer de un à cinq ans. Sous terre elles se transforment en papillons qui prennent leur envol en été.
C'est la période de la reproduction et elle est courte.Les femelles pondent au mois d'aout. Elles sont lourdes et ne pondent que sur les branches basses des pins et des cèdres. Les nouvelles petites chenilles monteront au sommet de l'arbre fabriquer un nid durant l'automne.
En aout nous pouvons voir les pontes sur les branches basses des arbres et les enlever ce qui est sans danger. (Voir photos). Nous conseillons aux propriétaires et locataires de faire cela.
Une petite équipe de bénévoles a parcouru la commune durant ce mois de février 2016 et a repéré 139 nids sur 23 arbres.
108 nids ont été enlevés en grimpant dans les arbres, ils ont été incinérés.
C'est la méthode la plus radicale qui amènerait la disparition totale de ces insectes en quelques années.
3 arbres ont été équipés de pièges. Tout cela a été fait gracieusement.
Les propriétaires et locataires sont responsables du danger potentiel que représente ces chenilles.
Nous les invitons donc à suivre quelques consignes :
-Élaguer les branches basses de leurs pins et cèdres jusqu'à une hauteur de 2m50.
-Ôter les pontes au mois d'aout (voir photos).
-En hiver, observer attentivement,par beau temps, tous leurs pins et cèdres et signaler
en mairie la présence de nids.
Pour information la commune de Thonon-les bains traite cette année par hélicoptère les arbres de ses grands parcs tellement le danger se précise. Les communes de Aix- les-bains, Annecy-le-vieux et Annecy sont communes pilotes et, comme à Saint-Félix,
des grimpeurs montent dans les arbres.
Saint-Félix est en passe de devenir une commune « pilote » exempte de ce nuisible.